À la différence des imperfections dues au sébum, le milium se compose essentiellement de kératine, la protéine constitutive de nos phanères. Ces microkystes se développent dans les couches superficielles de l’épiderme, généralement suite à une accumulation de cellules kératinisées ou à l’obstruction d’un follicule.

Le résultat ? Une petite sphère dure, de teinte blanche ou légèrement jaunâtre, non douloureuse et non inflammatoire… mais particulièrement récalcitrante. Attention : tenter de le percer comme un comédon serait totalement inefficace et pourrait provoquer des lésions cutanées.
Faut-il s’alarmer face à ces petites excroissances ?
Visage présentant des grains de milium

Dans l’immense majorité des cas, ces microkystes sont parfaitement inoffensifs. Bien que persistants (ils peuvent subsister plusieurs mois), ils ne représentent aucun risque pour la santé. Leur principal inconvénient reste d’ordre esthétique.

Néanmoins, une apparition soudaine et massive de ces lésions, ou leur association avec des signes inflammatoires (rougeurs, douleurs), doit vous inciter à prendre rendez-vous avec un dermatologue. Exceptionnellement, ils peuvent révéler un trouble cutané sous-jacent nécessitant une prise en charge spécifique.
Les solutions efficaces pour éliminer ces kystes en toute sécurité
Matériel dermatologique pour extraction de milium

L’extraction médicale

Le geste le plus sûr reste l’intervention d’un spécialiste. Armé d’instruments stériles, le dermatologue réalise une micro-ouverture permettant d’évacuer le contenu du kyste sans traumatiser les tissus environnants. Cette technique offre l’avantage d’être précise, hygiénique et peu cicatricielle.
Les traitements à base de rétinoïdes

Ces préparations dermatologiques (souvent sur prescription) stimulent le turnover cellulaire, favorisant ainsi la résorption naturelle des miliums. Avec une application régulière, elles améliorent également la texture cutanée et préviennent la formation de nouveaux microkystes.

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