C’est un geste que l’on remarque sans y prêter attention. Assise à une terrasse de café, dans une réunion professionnelle ou sur un canapé entre amies, elle croise les jambes. Élégamment. Naturellement. Mais derrière ce simple mouvement se cache une réalité bien plus riche. Tradition, confort, image de soi… Et si ce réflexe anodin disait bien plus qu’on ne l’imagine ?
Un geste universel, façonné par la culture
Dans bien des cultures, la façon dont une femme s’assied n’est jamais neutre. Au Japon, par exemple, la position « seiza » (à genoux, jambes repliées sur le côté) est souvent adoptée par les femmes, tandis que la posture en tailleur est jugée plus masculine. En France, c’est le croisement des jambes qui domine, surtout dans les contextes formels. On l’apprend tôt, souvent sans même s’en rendre compte : « Tiens-toi droite », « Croise les jambes », « Ce n’est pas très élégant comme ça »…
