L’illusion de la femme « idéale »
Parfois, la persistance naît d’une idéalisation. Dans l’esprit de certains hommes, la femme qu’ils désirent n’est plus une personne réelle, mais un symbole : celle qui viendrait combler un vide, incarner un rêve, donner un sens à leur histoire. Alors, même quand elle dit non, ils s’accrochent… non pas à elle, mais à l’image qu’ils ont construite.
Mais cette image n’a rien de durable. Aimer quelqu’un, c’est le voir tel qu’il est, avec sa liberté, ses envies, ses refus. Idéaliser, au contraire, enferme l’autre dans un rôle imaginaire — celui de la femme parfaite — et rend impossible toute relation sincère.
La peur du vide émotionnel
Derrière certaines insistances, il y a aussi la peur de la solitude. Accepter la fin d’une relation ou d’une possibilité amoureuse oblige à faire face à soi-même, à ce sentiment de vide que l’on préfère souvent éviter. Alors, au lieu de tourner la page, certains préfèrent continuer à espérer, à insister, à tenter de convaincre.
Ce n’est pas de l’amour, mais une fuite. Une manière de combler un manque intérieur par une présence extérieure. Pourtant, le vrai apaisement ne vient jamais d’une personne qu’on essaie de retenir de force, mais du travail qu’on fait sur soi pour retrouver son équilibre.
