Le marché des médicaments contre le diabète, par exemple, a atteint une valeur de 48,7 milliards de dollars en 2020. Cependant, ces traitements ne visent pas à guérir le diabète, mais à en contrôler les effets. Pourtant, des études démontrent que des changements de mode de vie et de régime alimentaire peuvent inverser certaines maladies comme le diabète de type 2 ou du moins réduire la dépendance aux médicaments.
Les limites des traitements conventionnels : l’exemple des statines
Les statines, largement prescrites pour abaisser le taux de cholestérol, illustrent bien cette problématique. Bien qu’elles soient promues pour réduire le risque de maladies cardiaques, elles peuvent entraîner des effets secondaires graves tels que des douleurs musculaires, des lésions hépatiques et un risque accru de diabète de type 2. Des alternatives naturelles, telles qu’un mode de vie sain et l’exercice physique régulier, sont souvent ignorées par l’industrie, car elles ne génèrent pas de profits.
En 2021, le marché des statines aux États-Unis devait dépasser les 21 milliards de dollars. Pourtant, plusieurs études remettent en question leur efficacité pour prévenir les crises cardiaques chez les personnes sans antécédents de maladies cardio-vasculaires. Il est évident que l’intérêt de l’industrie pharmaceutique se porte davantage sur des traitements à long terme que sur des solutions curatives définitives.
Polypharmacie chez les personnes âgées et effets indésirables
Un problème majeur, notamment chez les personnes âgées, est celui de la polypharmacie, c’est-à-dire l’utilisation de plusieurs médicaments simultanément. Selon une étude de l’American Family Physician, plus de 90 % des personnes âgées de plus de 65 ans prennent au moins un médicament par jour, et 39 % en prennent cinq ou plus. Cette consommation excessive de médicaments augmente les risques d’effets secondaires, forçant souvent les patients à consommer encore plus de médicaments pour traiter ces nouveaux symptômes. Ce cycle de dépendance devient une source de revenus stable pour l’industrie pharmaceutique, mais constitue un danger pour la santé des patients et une surcharge pour les systèmes de santé.
Le blocage des traitements alternatifs
L’industrie pharmaceutique marginalise de nombreux traitements naturels et holistiques. Ces solutions, bien que parfois efficaces, ne sont pas brevetables et, par conséquent, ne rapportent pas autant que les médicaments synthétiques. Cela explique pourquoi certaines plantes médicinales, comme le chardon-Marie ou le curcuma, sont ignorées par la médecine conventionnelle malgré leurs propriétés curatives prouvées.
Le chardon-Marie, utilisé depuis des siècles pour détoxifier le foie, a montré des résultats prometteurs dans la régénération des cellules hépatiques. Pourtant, cette plante est rarement recommandée par les médecins. De même, le curcuma, qui contient de la curcumine aux puissants effets anti-inflammatoires et anticancéreux, est largement sous-utilisé dans les traitements modernes, bien que son efficacité ait été démontrée à plusieurs reprises dans des études scientifiques.
